À partir des années 1990, le cinéma iranien connaît une reconnaissance croissante sur la scène internationale. En l'absence d'une presse libre, il est le vecteur de la critique sociale en Iran (Une famille respectable).
Il est bien sûr sujet à la censure, permettant de répondre aux objectifs des gouvernements et des religieux. Mais une nouvelle période de la république islamique, qui favorise des politiques culturelles plus tolérantes, voit l'arrivée de films abordant des sujets osés sur la femme, la politique et la religion (Une séparation). Asghar Farhadi appartient à cette mouvance (A propos d'Elly).